Bonjour,
....... je viens d’avoir connaissance d’un droit de réponse d’une militante CGT publié sur votre site concernant Chloë : http://prison.eu.org/spip.php?article13610
1) la redactrice de ce trac ne fait absolument pas parti du syndicat CGT Pénitentiaire et n’est donc aucunement habilité à s’exprimer en son nom.
2) "si une faute a bien été commise par le camarade qui a rédigé ce tract, l’intention première n’était pas la transphobie ". J’aimerai bien savoir pourquoi ce sujet apparait en tout début de ce tract avec des propos d’un tel mépris si le sujet en question était de si peu d’importance...
3) "Sa condamnation a été des plus vives et le communiqué qui présentait les excuses de la Fédération a été rédigé sur l’instant, les responsables régionaux de la CGT Pénitentiaire ont été saisis". Le communiqué d’excuse de la CGT pénitentiaire n’a jamais été publié sur le site de ce syndicat !
4) "Comme vous l’indiquez, le camarade à l’origine de ces lignes à lui-même présenté ses excuses par écrit à Chloë". C’est totalement faux, la copie de la lettre d’excuse qui m’a été communiquée était destinée à Mme Vernière directrice du détention, j’ai eu la confirmation par Chloë elle même que l’auteur de ce tract ne lui a jamais été adressé la moindre lettre d’excuse, c’est même moi qui ai du la lui communiquer ! Elle n’a jamais reçu aucune excuse écrite ou orale de la part de l’auteur de ces propos. Si cette lettre était destinée à la directrice du centre de détention et non à la victime de ces propos, c’est tout simplement parcequ’au vu des proportions prise par cette affaire, ce dernier avait peur que des sanctions administratives soient prises à son égard...
5) "je lui ai proposé de rencontrer les camarades de l’UGSP-CGT qui travaillent dans ce secteur pour aborder ces questions ensemble et élaborer des actions qui permettent une prise de conscience éclairée de ce qu’est la transidentité pour ceux qui la vivent." Curieusement je n’ai aucun souvenir de cettre proposition que cette personne n’aurai pas pu me faire de toute facon puisque, comme indiqué ci-dessus, elle ne fait pas parti de la CGT Pénitentaire. Les responsables de ce syndicat avec qui j’ai eu des contacts à maintes reprises ne m’ont d’ailleurs jamais proposé la moindre rencontre avec qui que ce soit...
6) "je préfère la pédagogie et l’éducation par l’exemple à la sanction « disciplinaire » tout aussi brutale et maladroite". Il ne s’agit ni de brutalité, ni de maladresse, mais de justice. Nous n’avons pas demandé une sanction disciplinaire à ce syndicat au nom de la présomption d’innocence, même si les fait sont irréfutables, mais la plus élémentaire décence aurait consistée à suspendre l’auteur de ces propos ignobles de ses fonctions le temps qu’une enquête interne soit faite. La CGT pénitentaire ayant refusé la moindre action en ce sens et cette personne étant toujours responsable au sein de ce syndicat, il est normal que ce dernier assume ses responsabilités et fasse l’objet d’une action en responsabité morale puisque qu’approuvant implicitement l’attitude de ce responsable en le maintenant dans ses fonctions. Toutes les déclarations de principe ne changeront rien à cet état de fait.
J’apprecierai que cette personne qui n’a jamais eu le moindre contact avec Chloë et qui n’a qu’une connaissance extrêmement partelle de ce dossier évite de prononcer un jugement inexact contredit par de faits irréfutables au nom d’une position purement idéologique...
Je vous laisse seul juge de la publication de ce texte, je voulais simplement , ayant été partie prenante, (et l’étant toujours), dans cette douleureuse affaire, que la vérité des faits soit rétablie.
Bien à vous.
La présidente : Brigitte GOLDBERG
http://www.trans-europe.org/