Comité pour des procès équitables en Grèce
Paris le 11/11/2004
Alexandre Yotopoulos, condamné en décembre 2003 à 21 perpétuités , sans preuves, pour responsabilité morale des actes du groupe 17 Novembre, a entamé le 16 octobre 2004 une grève de la faim. Il proteste contre les conditions de détention qui lui sont imposées, à lui ainsi qu’à ses
codétenus.
Après des procès devant des juridictions d’exception et des condamnations qui témoignent de dérives sécuritaires au sein même de l’Europe, il faut obtenir la révision de ces procédures. Dans l’attente, ces prisonniers politiques ne doivent pas être traités plus durement que les droits communs :
- arrêt de l’isolement, démolition des toutes les grilles et des murs et qui les séparent des autres prisonniers
- droit à une totale liberté de communication avec les avocats pour préparer la défense en appel.
Une grève de la faim est toujours un acte désespéré. Celle d’Alexandre Yotopoulos fait suite à des protestations et des grèves de la faim menées par d’autres détenus politiques. C’est un cri qui ne doit pas rester sans écho, un cri pour les droits de l’homme.