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KAMO Société Caraïbéenne de Psychiatrie et de Psychologie Légales

2007 N°4 KAMO : Serge Portelli "Nicolas Sarkozy : une République sous haute surveillance"

Mise en ligne : 4 août 2007

Dernière modification : 6 avril 2008

Texte de l'article :

Nicolas Sarkozy : une République sous haute surveillance
Serge PORTELLI
L’Harmattan

Dans le précédent numéro de Kamo, le récent livre « Ruptures » de Serge Portelli, uniquement disponible sur internet a été annoncé. Il vient d être publié aux éditions l’Harmattan sous un nouveau titre : « Nicolas Sarkozy : une République sous haute surveillance ». (195 pages, 19 €). Dans le précédent Kamo, la présentation du livre s’était faite autour du chapitre relatif au « Nouvel asile pénitentiaire ».

Pour compléter la présentation à l’occasion de l’édition papier, citons les titres des chapitres, explicites en euxmêmes : Faux bilan ; La prison compulsive ; Justice automatique ; Mineurs délinquants, le début de la barbarie ? ; Simple, inefficace et dangereux : « tourner la page de la récidive » ; Le traitement chimique, c’est pas automatique ; Le nouvel asile pénitentiaire ; La chasse aux étrangers ; L’instrumentalisation des victimes ; Une société sous très haute surveillance ; Police de garde à vue ; La justice, maillon faible de la « chaîne pénale » ; Les vraies ruptures ; Les deux Frances.

Dans le numéro précédent de Kamo, le chapitre sur le nouvel asile pénitentiaire s’articulait bien avec le thème central : les unités d’hospitalisation spécialement aménagées et les « Hôpitauxprison ». Il convient ici de citer un passage du chapitre consacré à la récidive : « Entendre un candidat affirmer sans sourciller qu’il va « régler le problème des multirécidivistes dans l’été 2007 » fait partie des promesses électorales les plus absurdes qui soient. Personne ne fera jamais disparaître la récidive, pas plus que la délinquance. Loin de toute démagogie, la responsabilité du politique est de ne promettre que le possible. Lutter contre la récidive, c’est en rechercher inlassablement les causes et s’attaquer en priorité à elles ».

Près de 200 pages qui se lisent avidement mais annonciatrices d’inquiétude. Serge Portelli stimule notre vigilance citoyenne et pour une fois, on ne peut qu’espérer qu’il devienne un multirécidiviste de ce genre de forfait livresque.... Attention néanmoins aux peines-planchers !
MD.

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