Nous recevons un certain nombre d’appels qui proviennent de détenus qui sont
incarcérés. Cela signifie qu’il faudrait donner la possibilité aux prisonniers
d’appeler des numéros comme les nôtres pour déverser leur souffrance au
téléphone.
Sida Info Service mène une expérience, trois jours par semaine
à la prison de Fresnes. Et l’on constate que la plupart des appels sont des
appels de mal-être, et pas forcément de gens malades qui parlent du sida. Ce
sont souvent des gens au bord du suicide, qui subissent les conditions
déplorables de la détention.
L’un des actes de prévention consisterait à
mettre en place des lignes dédiées pour que les détenus puissent joindre des
associations comme Suicide Ecoute, SOS Amitié, etc.