J’aime le silence du châtiment
J’adore les privations qui lui appartiennent
Je cherche sans cesse le mal-être.
Une forme de masochisme ?
Ou plutôt une déviance innée à la souffrance ?
Difficile d’accepter l’idée,
Je suis si bien quand je souffre ! Peu m’importe comment.
Peut-être par manque d’amour,
Ou serait-ce le manque de drogue ?
L’auto-destruction poussée jusqu’à l’essence
De la douleur et de la rage.
J’habite la prison,
Lieu de souffrance, lieu si familier...
Souffrance, serre-moi, tu es toujours là,
Je ne peux pas vivre sans toi.
Inceste ?
Lorsque tu m’habites,
Tu ouvres devant moi des méandres inconnus.
Labyrinthe de ma mémoire.
J’avoue que tu m’as aidé,
Dans les moments les plus difficiles,
Ma vie n’a fait que te chercher,
Comme tout homme cherche l’amour.
Je t’ai connue dans les limbes de l’enfance,
Je t’ai toujours retrouvée...
Difficile,
La façon dont l’homme pense trouver l’authentique souffrance,
Palpable dans toute son atrocité.