Dans mes cinq mètres sur trois,
Je vis en concubinage
Avec quelques cafards.
Je vis dans l’hygiène et j’aime la propreté,
Mais ils sont là !
Leurs trajectoires géométriques ne m’importunent pas,
Leur ascension des parois ne m’affole pas.
Aucune sensation de panique.
Phobie ?
Parce qu’ils sont porteurs de maladies,
Vecteurs d’infection ?
Voilà bien leur seule utilité.
Aucune odeur, aucune puanteur !
Leur langue n’est ni travestie, ni idiote,
Ni fausseté ni hypocrisie,
Ni jalousie, ni envie. (...)