ALAIN SOLÉ EN GRAVE DANGER
La Chambre de l’instruction de la Cour de Paris a refusé une nouvelle fois le 3 décembre 2002 la mise en liberté d’Alain SOLÉ, en détention "provisoire" depuis plus de trois ans. Avant de se prononcer, la Cour avait commis un expert cardiologue le Professeur AZORIN pour examiner Alain SOLÉ.
Cet expert a estimé :
- qu’une scintigraphie cardiaque était nécessaire pour évaluer le risque de nouvel infarctus,
- qu’une angioplastie de l’artère iliaque devait être pratiquée d’urgence pour éviter tout risque d’occlusion vasculaire de la jambe (avec le risque de gangrène qu’entraîne ce type d’accident circulatoire)
- que la détention n’était possible que sous surveillance médicale constante et dans un établissement proche d’un hôpital.
Avant même que cet avis de l’expert ne soit donné, l’Administration pénitentiaire a, dès le 18 novembre, renvoyé Alain SOLÉ de l’hôpital de Fresnes vers la maison d’arrêt de Nanterre :
- où il n’y a pas de service médical de nuit, ni de médecin le week-end.
- auprès de laquelle il n’y a aucun hôpital apte à l’accueillir en urgence en cas de malaise ou d’accident.
En connaissance de cette situation, la Cour a cependant refusé de remettre Alain SOLÉ en liberté pour qu’il puisse se faire soigner normalement.
Si demain, les risques graves soulignés par l’expert se réalisent, chacun devra prendre ses responsabilités.
Les avocats d’Alain SOLÉ ont décidé de former une nouvelle demande de mise en liberté si les mesures jugées nécessaires par l’expert n’étaient pas mises en oeuvre très rapidement.
Pêr LOQUET, président
SKOAZELL VREIZH
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