14600 articles - 12260 brèves

N°116 A.I3.P3. ICH DU 05 décembre 2005

Mise en ligne : 3 décembre 2005

Agence d’Information Indépendante et Interactive sur les Politiques Pénales et Pénitentiaires 3ème année

Informations Criminologiques Hebdo

Texte de l'article :

DU NOUVEAU DANS « CHAMP PENAL / PENAL FIELD » Nouvelle revue française de criminologie / New French Journal of Criminology


  • 1. - Communiqué de Pierre Pélissier, président de ChP/PF : « le Bureau exécutif et le comité éditorial ont retenu la date du vendredi 2 juin 2006 à 14h pour l’Assemblée Générale de CHAMP PENAL / PENAL FIELD. Il ne vous reste donc plus qu’à inscrire cette date sur vos agendas et à faire en sorte que nous soyons nombreux pour faire le bilan de l’action passée mais aussi et surtout pour préparer l’avenir. Ordre du jour, lieu et tous autres renseignements utiles ou statutaires vous seront communiqués ultérieurement. Comptant sur votre participation ».

Rappelons que les assemblées générales de Champ Penal / Penal Field sont publiques.

Mise en ligne de nouveaux textes sur ChP/PF :

* Louise Salmon , «  Gabriel Tarde et l’Affaire Dreyfus (Décembre 2005) . Réflexions sur l’engagement d’un "homme de pensée" »
http://champpenal.revues.org/docume...

De son appartement du 62 rue Saint Placide, Gabriel Tarde est à mi-chemin des deux principaux pôles géographiques de l’Affaire Dreyfus : l’École Militaire et la Sorbonne. Il est témoin comme tous ses contemporains de cette nouvelle crise de la IIIe République qui d’une erreur judiciaire tourne vite au conflit idéologique et en crise politique. Cependant, plus que l’événement en lui-même qui mobilisa tant d’ardeur et divisa profondément les Français,l’Affaire Dreyfus semble surtout avoir une part importante dans la réflexion de Tarde sur le rapport entre la presse et l’opinion publique. De fait, entre 1892 et 1899, Gabriel Tarde publie quatre articles au sein desquels s’élaborèrent les notions de foule, de public et d’opinion - « Les crimes des foules », Archives d’Anthrop ologie Criminelle , 1892 ; «  Foules et sectes au point de vue criminel », Revue des Deux Mondes , 15 novembre 1893 ; «  Le public et la foule », Revue de Paris , 15 [...].

* Bouke Wartna , M. Blom , Nikolaj Tollenaar et Stefan Bogaerts , "L’observatoire de la récidive aux Pays-Bas" L’observatoire de la récidive ( Recidivemonitor ) du WODC est un projet de recherche à long terme qui consiste à soumettre divers groupes de délinquants à des mesures standardisées de la récidive. Ce projet permet à la justice néerlandaise de mieux comprendre les résultats des interventions pénales ainsi que le déroulement des carrières criminelles, aussi bien chez les mineurs que chez les adultes. Les mesures effectuées dans le cadre de l’observatoire se déroulent toujours de la même manière. Les résultats de la recherche peuvent donc être comparés entre eux. Certaines mesures sont répétées ponctuellement, ce qui permet de suivre à la trace la carrière pénale des groupes de délinquants les plus importants [...]
http://champpenal.revues.org/docume...

  • Bouke Wartna , M. Blom , Nikolaj Tollenaar and Stefan Bogaerts, “The Dutch Recidivism Monitor” The WODC Recidivism Monitor is a long-term research project that conducts standardised measurements of recidivism amongst diverse groups of offenders. This project will enable the Ministry of Justice in the Netherlands to obtain a clearer overview as to the outcomes of penal interventions and the course of criminal careers amongst both young and adult offenders.
    Measurements carried out as part of the Recidivism Monitor are carried out in the same manner throughout. Consequently, the results of the research are mutually comparable. Certain measurements are repeated at fixed intervals, in order to follow the subsequent course of the criminal career of the most important groups of offenders [...]
    http://champpenal.revues.org/docume...
  • Contact : http://champpenal.revues.org
  • Président : Pierre Pélissier / pierre.pelissier@club-internet.fr,
  • Rédacteur en chef : Thierry Godefroy ,
  • Directeur éditorial : Gilles Chantraine (champpenal@revues.org).

* LES COMPTES DU LUNDI


  • 2. - « Taux de récidives » ou « proportions de récidivistes » ?

Dans la lettre d’information du Syndicat de la Magistrature, J’essaime, n°13, de septembre 2005, dans un article intitulé « Récidive : de fausses accusations de laxisme », on lit ceci :
«  En matière criminelle, selon les chiffres publiés en 2005 par la Chancellerie, le taux de récidive est de 2,4 %. Il est plus élevé quand le crime sanctionné est un vol aggravé (8,2%) et plus faible quand c’est un viol (1,1%). »

En fait ces taux ne sont pas des « taux de récidive », au sens que l’on donne à cette expression en démographie pénale, mais des « proportions de récidivistes ». Ce qui est différent.

Depuis quelques années, la sous-direction de la statistique du Ministère de la Justice produit, à partir du seul casier judiciaire, des données présentées sous le nom de « taux de récidivistes », voire de « taux de récidive ». Ces chiffres ont d’ailleurs été largement mobilisés par la mission parlementaire « Clément », puis par M. Clément, Garde des Sceaux. Ces taux ne mesurent pas directement un risque de récidive. Ils établissent quelle est, parmi les condamnés d’une année, la proportion de condamnés avec antécédents (dans les cinq ans qui précéden t la condamnation de référence). Avec ces chiffres, on peut, pour l’essentiel, étudier la façon dont les juridictions de jugement tiennent compte, dans le choix de la nature de la peine et de son quantum, du poids du passé judiciaire.

Calcul des taux de récidive à l’aide de l’observation suivie. La méthode est utilisée en démographie pénale, depuis la fin des années 1970. La perspective est toute autre. On prend comme point de départ, une cohorte de sortants de prison ou de condamnées à une peine non carcérale, d’une année donnée, et l’on examine ce qu’ils deviennent, sur le plan judiciaire, dans les 5 ans qui vont suivre. Vont-ils être de nouveau sanctionnés pour une nouvelle affaire, de quelle gravité ? Cette démarche dynamique, tournée vers le future, est la seule qui permette d’évaluer des « risques », d’en étudier les variations selon les caractéristiques socio-démographiques et pénales des individus, de prendre en compte le choix de la peine et d’en mesurer les conséquences (et pas seulement les « causes ») et surtout d’étudier l’influence des conditions d’exécution des peines en milieu fermé comme en milieu ouvert.

Pour en savoir plus sur les taux de récidive :

Kensey (A), Tournier (P.V.), "Prisonniers du passé ? Cohorte des personnes condamnées,libérées en 1996-1997 : examen de leur casier judiciaire 5 ans après la levée d’écrou (échantillon national aléatoire stratifié selon l’infraction)", Ministère de la Justice, Direction de l’administration pénitentiaire, Coll. Travaux & Documents, n°68, 2005, livret de 63 pages + CD ROM. annie.kensey@justice.gouv.fr

Kensey (A), Lombard (F), Tournier (P.V.), coll. Mary (F-L), "Sanctions alternatives à l’emprisonnement et « récidive ». Observation suivie, sur 5 ans, de détenus condamnés en matière correctionnelle libérés, et de condamnés à des sanctions non carcérales (département du Nord)". Ministère de la Justice, Direction de l’administration pénitentiaire, Coll. Travaux & Documents , n°69, 2005 308 pages, annie.kensey@justice.gouv.fr


* REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE / 7 jours, 1 info / « OUTREAU »


  • 3. - INTERVIEW LIBERATION.FR .
    « Le magistrat doit avant tout être un garant des libertés » Serge Portelli , vice-président du tribunal de grande instance de Paris, réagit au fiasco judiciaire de l’affaire d’Outreau. Il en tire pour principale leçon que «  c’est toute la formation des magistrats qui est à revoir ».
    par Ludovic BLECHER, : vendredi 02 décembre 2005 - 11:51

Après le déraillement judiciaire d’Outreau, toutes les questions tournent autour des responsabilités et notamment celle des magistrats. Qu’en pensez-vous ?
On se trompe lourdement en cherchant des responsabilités au mauvais endroit. La façon dont le juge Fabrice Burgaud a mené l’instruction est au centre des reproches, mais il faut se rappeler ce que ce juge a dit à Saint-Omer : il a affirmé qu’il était un bon technicien et que d’un point de vue technique il n’y avait rien à lui reprocher. Je pense qu’il avait raison. Il a fait son boulot, peut-être de façon un peu tendancieuse mais il a bien fait tourner la machine d’un point de vue technique. Tout comme sont « irréprochables » les 70 magistrats qui ont contribué à cette catastrophe.

Vous pointez, en réalité, un dysfonctionnement beaucoup plus grave que les erreurs d’un magistrat...
C’est toute la formation des magistrats qui est à revoir. La formation et la carrière du juge sont fondés sur le principe du caractère technique de son travail. Le credo de l’école de la magistrature est de former de bons mécaniciens du droit. C’est un erreur profonde, fondamentale. A Outreau, il y avait certes besoin d’un peu de technique, mais surtout de gens qui soient formés au respect des libertés publiques. Le magistrat doit avant tout être un garant des libertés. On ne devrait pas seulement former les magistrats à ouvrir un code et prononcer des réquisitions mais à respecter les libertés. A commencer par la présomption d’innocence. A Outreau, tout cela a été oublié. Les premières applications de la présomption d’innocence devraient être une utilisation modérée de la détention provisoire et l’esprit de doute. A Outreau, nous étions à des années lumières de cette culture du doute qui doit habiter avant tout les magistrats pénalistes.

Vous regrettez aussi l’absence d’indépendance des magistrats...
Oui, et c’est encore plus grave. Actuellement, lorsqu’un collègue prend une décision, au lieu de le contrôler, les autres magistrats sont solidaires. Une chaîne de solidarité se met en place et le contrôle n’existe plus. Plus personne ne contrôle personne car personne n’a cette culture d’indépendance du magistrat. Pourtant, il faut chaque fois examiner un dossier comme s’il était neuf, avec un esprit d’indépendance. Par ailleurs, il faut apprendre aux magistrats à interroger : aussi bien les suspects que les victimes et les témoins. A Outreau, ça a été une catastrophe. Les enfants n’ont pas été entendus correctement, les interrogatoires ont été menés n’importe comment, il n’y a pas eu de confrontation ou très peu.

Pourquoi est-ce, selon vous, au niveau de la formation que tout se joue ?
Il faudra qu’un jour l’école de la magistrature comprenne qu’on ne peut lancer les magistrats dans des affaires aussi compliquées sans une formation à l’interrogatoire et à l’entretien. Cette formation n’existe pas. Si on avait eu un juge Burgaud formé, on n’aurait pas eu cette catastrophe. On peut faire des reproches au juge Burgaud mais la vraie responsabilité, c’est celle de l’Etat qui ne forme pas ses juges. Il faut tout reprendre à la base, refaire des états généraux de la justice.


* LE KIOSQUE


  • 4. - Pierre V. Tournier , « Pour un service public pénitentiaire dont nous n’aurions plus honte », Bloc-notes, Revue Passe-Murailles, n°1, novembre-décembre 2005, 19-20.
    www.genepi.fr, genepi@genepi.fr, Tél. 01 45 88 37 00, Fax 01 45 88 96 87.
  • Actualité Juridique. Pénal . Editions Dalloz, n°11, novembre 2005 avec un dossier sur « Les sanctions disiplinaires en prison », contributions de Jean-Paul Céré, Julien Morel d’Arlieux, Sylvie Roubaud et Virginie Bianci. ajpenal@dalloz.fr
  • Ingrid Ramberg, « L’islamophobie et ses conséquences pour les jeunes », Les Editions du Conseil de l’Europe, 2005, 134 pages, 8€ + 10% de frais de port.

L’islamophobie peut se définir comme la peur, ou une vision altérée par des préjugés, de l’Islam, des musulmans et des questions en rapport. Qu’elle se traduise par des actes quotidiens de racisme et de discrimination ou des manifestations plus violentes, l’islamophobie est une violation des droits de I’homme et une menace pour la cohésion sociale. Visiblement, les jeunes ne sont pas épargnés. Ils sont directement affectés quand ils deviennent la cible d’attaques et de violences islamophobes. Mais, et c’est tout aussi important, ils sont également concernés par la montée générale de la discrimination et de la xénophobie, actives ou passives. Pendant ce séminaire, l’islamophobie était discutée dans le contexte global du racisme et de la discrimination en Europe, dans leurs expressions anciennes et nouvelles. Les discussions ont aussi traité le regain troublant d’attaques antisémites, la romanophobie et la ségrégation des communautés roms et les manifestations persistantes de la discrimination à l’égard des minorités visibles. Le séminaire était organisé conjointement par le Conseil consultatif pour la jeunesse et la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance. Le rapport d’lngrid Ramberg donne un compte rendu personnel des sujets traités pendant le séminaire, aussi qu’une très utile documentation des présentations, ateliers et discussions. II contient une série de recommandations de principe visant à prévenir I’islamophobie et favoriser le respect interculturel et la coopération.

* Contact : Les Editions du Conseil de l’Europe / publishing@coe.int


* INTERNATIONAL


  • 5. - BARCELONE, 30-31 mars et 1er avril 2006. Congrès pénitentiaire international sur le thème « La fonction sociale de la politique pénitentiaire », organisé par les autorités pénitentiaires des gouvernements d’Espagne et de Catalogne avec la coopération du Conseil de l’Europe.
    Langues de travail : catalan, espagnol, français, anglais (traduction simultanée).
  • Jeudi 30 mars 2006 - Matin : Séquence 1. La politique criminelle Conférence introductive de Pierre V. Tournier , Université Paris1. : « Lutter contre le crime en Europe : l’arme des droits fondamentaux » . Suivie de 3 tables rondes.
    L’après-midi sera consacrée aux nouvelles règles pénitentiaires européennes du Conseil de L’Europe.
  • Vendredi 31 mars 2006 - Matin : Séquence 2. Intervenir auprès des hommes et des femmes incarcérés. Conférence introductive de Dr D.A. Andrews, Carleton Univerty, Canada : « Clés pour promouvoir la réinsertion des personnes incarcérées ».Suivie de 3 Tables rondes.
    Après-midi : Séquence 3. L’organisation pénitentiaire Conférence introductive de M. Josep M. Vallès, Ministre de la Justice du Gouvernement Autonome de Catalogne. Suivie de 3 Tables rondes.
  • Samedi 1er avril 2006 - Matin : Séquence 4. Les personnels pénitentiaires Conférence introductive de M. Andrew Coyle , King Collège, Université de Londres : « Valeurs et code de déontologie des personnes pénitentiaires ».Suivie de 3 tables rondes.
  • Comité scientifique : Dr Carlos Garcia Valdès (président), Sr Ramon Parès Gallés (secrétaire), Mr. Andrew Coyle , Dr J.L. de la Cuesta Arzamendi , Dra. Mercedes Garcia Aran, Dr. Antonio Garcia Pablos, Excma y Mgfca Esther Giménez-Salinas, Excmo Sr Carlos Jiménez Villarejo, Dra. Cristina Rechea, Ilmo Sr. Gerard Thomas, Mr Pierre V. Tournier.

* CELA SE PASSE EN FRANCE


  • 6. - Journée de mobilisation des travailleurs sociaux des SPIP du 29 novembre

Communiqué de l’appel de l’entente syndicale UGSP-CGT , SNEPAP -FSU et CFDT-INTERCO :
« L’entente syndicale avec soutien de l’union syndicale des magistrats et du syndicat de la magistrature, les personnels des SPIP de l’ensemble des régions se sont mobilisés pour faire connaître et dénoncer leurs inacceptables conditions d’intervention auprès des publics placés sous main de justice. De nombreux parlementaires, élus locaux et journalistes se sont déplacés et ont pu rencontrer les travailleurs sociaux hors des services, l’administration leur en ayant interdit les accès sur la plupart de sites ! Sans commentaire !

Notre mobilisation n’a suscité jusqu’à maintenant aucune réaction de l’administration autre qu’en termes d’interdiction et de menaces de sanctions.

Nous exigeons toujours l’ouverture de négociations avec le Ministère de la Justice pour un plan pluriannuel de recrutement qui nous donne les moyens d’exercer véritablement nos missions dans toutes leurs dimensions et pour un régime indemnitaire non discriminatoire.

Dans cette perspective, l’entente syndicale demande sans attendre l’audience que le Ministre de la Justice aurait dû lui proposer spontanément dans ce contexte de mobilisation s’il existait un désir minimum de dialogue social. Dans l’immédiat, l’entente syndicale appelle les travailleurs sociaux à prolonger cette campagne de sensibilisation en maintenant la mobilisation auprès des élus et des médias, en rencontrant ceux qui n’ont pu se déplacer...

Le plus rapidement possible, en fonction de l’évolution de la situation qui doit aller dans le sens d’une ouverture rapide de négociations, de nouvelles propositions d’action seront envisagées.


  • 7 . - Le Jury du Prix Gabriel Tarde s’est réuni le vendredi 18 novembre 2005, à Paris, sous la présidence de Mme Françoise TULKENS , juge à la Cour européenne des droits de l’homme. Le prix français de criminologie, créé en 1972, est financé par le Ministère de la Justice et géré par l’Association française de criminologie (AFC).
  • Le PGT « 2004-2005 » a été attribué à Mme Carla NAGELS pour son ouvrage « Jeunes et violence - Une rencontre programmée par la crise de solidarité. Analyse du discours de la chambre des représentants de Belgique 1981- 1999 » , thèse de doctorat en criminologie réalisée sous la direction de Philippe Mary , Université Libre de Bruxelles (ULB), 2004.
  • Le jury a également décidé d’attribuer deux mentions spéciales à (par ordre alphabétique) :
    Mme Odile Sara LIWERANT pour «  L’aporie du droit face à la logique meurtrière des crimes contre l’humanité et des génocides - approches criminologique et anthropologique »,thèse de doctorat en droit privé et sciences criminelles réalisée sous la direction de Pierrette Poncela , Université Paris X Nanterre, 2004.
    et à Mme Isabelle MANSUY pour « La protection des droits des détenus en France et en Allemagne », thèse de doctorat en droit sous la direction de Michel Fromont, Université Panthéon-Sorbonne, 2003.

La remise du prix sera organisée par l’Association Française de Criminologie au cours du 1er trimestre 2006.

  • Contact : Léonor Sauvage , secrétaire du PGT : afc.mail@afc-assoc.org
  • 8 . - POUR PRENDRE DATE. PARIS. Convention nationale des Verts sur « Sécurité, Justice et Société » à l’Assemblée nationale.
  • Samedi 21 janvier 2006. 9h -17h.

La Convention sera ouverte à toutes et à tous, sur inscription, dans la limite des places disponibles. Le programme définitif est en cours d’élaboration. Vous en serez informés par ICH, dès que possible.

  • Pour information : cette convention est préparée par la commission nationale « Justice » des Verts, animée par Henri Balmain (magistrat) et Mylène Stambouli (avocate, adjointe au maire de Paris). Toute personne intéressée qui a quelques sympathies pour ce parti peut demander à être membre de cette commission, sans être nécessairement adhérente des Verts. Une cotisation spécifique de 10€ par an est demandée.

* PARIS, RIVE GAUCHE, RIVE DROITE


  • 9 . - PARIS. Jeudi 8 décembre 2005. 20 h. table ronde « Etat d’urgence : Etat de droit ? », organisée par l’association « Droit et Démocratie », avec Jacques RIBS, président de « Droit et Démocratie » , Frédéric Rolin, professeur de droit public de l’Université d’Evry Val d’Essonne , Dominique Rousseau professeur de droit public de l’Université de Montpellier I , membre de l’Institut universitaire de France, Didier Maus, conseiller d’Etat professeur asssocié à l’Université de Paris I et Serge Portelli , vice-président du TGI de Paris.
  • Lieu : Maison du Barreau auditorium, 2-4, rue de Harlay, Paris 1er
  • Jeudi 8 décembre 2005. 20 h.
  • Contact : Stéphane Bonifassi, avocat à la Cour, secrétaire général de « Droit et Démocratie,
    7, rue de Madrid, 75008 Paris,
    Tél : 01 44 90 17 10, Fax : 01 44 90 17 30,
    s.bonifassi@lebray.fr et Serge Portelli , vice-président du TGI de Paris, Tél. 06 13 07 30 14, serge.portelli@wanadoo.fr
  • 10 . - MOBILISATION. Samedi 10 décembre 2005. 14h. Rassemblement devant l’Hôtel de Ville de Paris, à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’homme, pour l’abolition universelle de la peine de mort et pour la libération du journaliste afro-américain Mumia Abu-Jamal, du moine tibétain Tenzin Delek Rinpoche, des infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à mort en Libye.

Manifestation organisée par : Ensemble Contre la Peine de Mort, association France Tibet, MRAP, Collectif Unitaire National de soutien à Mumia Abu-Jamal,

Le Club social-démocrate « Dès Maintenant en Europe » soutient cette initiative et appelle toutes et tous à y participer.

La manifestation est aussi soutenue par Les Verts , le Parti communiste français , Action des chrétiens contre la torture, (ACAT), Ban Public, le Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées ( GENEPI ), Lutte pour la Justice, le SNEPAP -FSU, l’UNEF...


* EN REGION


  • 1 1 . - BREST. TV locale : Un témoignage sur le milieu carcéral . En novembre, l’émission Fait & Geste donne la parole à Marie Paule Forget , présidente d’ Emergence , une association qui gère un ensemble d’actions autour de la maison d’arrêt de Brest. L’entretien est diffusé sur TéléBrest et sur le site de l’association Télévision Générale Brestoise : - www.television-generale.net.

Depuis un an et demi, l’émission Fait & Geste propose sur le câble brestois et sur Internet,des portraits de brestois investis dans la vie civique ou associative. En treize minutes d’entretiens, elle laisse à ses invités le temps de parler de leur engagement citoyen. Chaque émission est réalisée suivant le même dispositif : un café confortable, une caméra en plan serré, un montage ne gardant que la parole de l’invité. Une manière discrète, mais efficace, de révéler la personnalité des invités, et la diversité de leurs engagements.

Depuis longtemps, Christelle Le Gall , la réalisatrice de Fait & Geste voulait aborder le thème du milieu carcéral. Ses recherches l’ont menées vers l’association brestoise Emergence , une structure qui vient en aide aux détenus et à leurs familles et vers sa présidente, Marie-Paule Forget. Ancienne directrice de l’action sociale pour la mairie de Brest, elle a choisi de consacrer sa retraite au militantisme associatif Infos pratiques : L’émission Fait & Geste est préparée et réalisée par Christelle Le Gall (interviews) et Sébastien Durand (image & son), et produite par l’association Télévision Générale Brestoise.

Elle est diffusée jusqu’au 10 décembre 2005 sur le câble Brestois (TéléBrest, canal 8 ou 408) : le lundi à 12h40, le vendredi à 12h40 et 20h, le samedi à 20h, et le dimanche à 12h20 et en permanence sur le site de l’association Télévision Générale Brestoise : www.television-generale.net

  • Contact : Fait & Geste, Christelle Le Gall , Tél. 06 67 01 23 42 Emergence 56, rue Bruat 29200 BREST. Tél : 02.98.33.83.83.
  • Association Télévision Générale Brestoise : Karine Pichon-Bonno 06 63 28 90 10
  • contact@television-generale.net, www.television-generale.net

* INTERACTIVITÉ


  • 1 2 . - RECHERCHE D’EMPLOI. Noemie GOYET est titulaire d’un DESS de criminologie (Université de Lausanne) et d’une maîtrise de droit privé mention carrières judiciaires et sciences criminelles (Université Lyon 3) et désireuse d’approfondir la connaissance de la réalité dans le champ de la délinquance, de la justice ou encore de la criminalité.
    N.G. a acquis une bonne expérience dans le domaine de la statistique et de l’analyse criminelle (étude des différentes bases de données : AFIS, VICLAS, ADN,ainsi que des méthodes d’analyse statistiques appliquées en criminologie : logiciel SPSS sous la direction du professeur Villettaz). La mise en place récemment d’un Observatoire national de la délinquance montre la volonté de notre pays de résoudre les problèmes liés à ce phénomène et je souhaiterais y prendre une part active. Je suis ouverte à toute information complémentaire qui pourrait m’aider dans mes recherches d’emploi et à toute proposition. Un mémoire sur l’erreur judiciaire dans la justice pénale française a clôturé l’obtention de son dernier diplôme et elle souhaiterait échanger les résultats obtenus avec tous ceux qui s’intéressent à ce sujet. Merci des pistes que vous pourrez lui indiquer.
  • Contact : noemie.goyet@wanadoo.fr
  • 1 3 . - DÉONTOLOGIE. Une association m’a demandé de faire la promotion d’une offre de stage (pouvant aller jusqu’à six mois) dans lequel il serait demandé au stagiaire de réaliser une enquête par questionnaire et de l’exploiter. Aucune indemnité financière n’était prévue, en dehors du défraiement des frais de transport et de repas. Aussi ai-je décidé de ne pas diffuser cette offre dans ICH. Je pense que lorsqu’on demande un travail vraiment productif à un stagiaire, sérieusement sélectionné, on doit au moins lui proposer de 1/3 à ½ du SMIC. Ce n’est pas un salaire, mais une indemnité pour le travail fourni. Pour un « stage d’observation », les choses sont différentes. Mais là ce n’était pas le cas.

Vous le savez, les stagiaires ont commencé cette semaine à se mobiliser contre l’exploitation dont ils sont parfois victimes. Je vous rappelle que le SMIC est de 1 357,07 euros brut par mois.

* Si vous pensez autrement merci de le faire savoir.


  • 1 4 . - Message d’ Irvin Waller , professeur de criminologie à Université d’Ottawa.

Participez à l’Habitat JAM. Cette consultation mondiale sur l’Internet permettra de dégager des recommandations visant à faire des villes des endroits plus sûrs. Les villes ont besoin de bonnes idées, et pas seulement d’être critiquées. Vous pouvez influer sur l’ONU-Habitat, sur les gouvernements et sur des dizaine de milliers de gens qui liront vos suggestions.
Vous devez vous inscrire dès que possible - ça prend deux minutes et c’est gratuit - sur le site www.habitatjam.com. La semaine prochaine, entre le 1er décembre à 15h00 (TMG) et le 4 décembre à 15h00 (TMG), prenez 10 minutes ou davantage pour promouvoir des solutions concrètes.

Si vous faites partie d’un réseau, dites aux autres membres de s’inscrire. Vous pouvez formuler une recommandation pratique, ou plusieurs, et demander à tout le monde de la ou les afficher.
Vous pouvez aussi ajouter un article à votre bulletin électronique. Vous pouvez faire dessuggestions en français, en anglais ou en espagnol. Vous pouvez vous constituer en représentant d’un groupe de 10, 50 ou 500 personnes qui ne parlent pas l’anglais. Vous vous joindrez à environ 10 000 politiciens, représentants de l’ONU, experts en santé publique, victimologues, professeurs, maires, étudiants, journalistes, criminologues, habitants de taudis et autres.
Des gens de 163 pays différents se sont déjà inscrits à l’Habitat JAM. Prenez part à ce fascinant exercice démocratique.

  • Contact : wallerirvin@msn.com

* DANS LA CITÉ


  • 15 . - PARIS. Jeudi 15 décembre 2005. 17h-19h. « Le cause lawyering : un modèle transportable à d’autres professions » ? Cette conférence se situe dans le cadre du séminaire de recherche animé par Liora Israël et Florent Champy , à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) sur « Professions et engagement public ».
  • Séances les 1er et 3ème jeudi du mois.
  • Lieu : 105, boulevard Raspail 75006 PARIS (salle 1).
  • Contact : champy@ehess.fr, liora.israel@ehess.fr

* A CHACUN SELON SES BESOINS


  • 1 6 . - Je clique, tu cliques, elle ou il clique...

* Recherche

* Débat public

ICH - Responsable de la rédaction : Pierre V. Tournier , directeur de recherches au CNRS, Université Paris 1. Panthéon Sorbonne
pierre-victor.tournier@wanadoo.fr