REPONSES A LA DANGEROSITE
RAPPORT SUR LA MISSION PARLEMENTAIRE CONFIEE PAR LE PREMIER MINISTRE A MONSIEUR JEAN-PAUL GARRAUD, DEPUTE DE LA GIRONDE, SUR LA DANGEROSITE ET LA PRISE EN CHARGE DES INDIVIDUS DANGEREUX
SECRETARIAT GENERAL ASSURE PAR :
LE MINISTERE DE LA JUSTICE
ET LE MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES
SOMMAIRE
RESUME DES PRECONISATIONS DU RAPPORT
INTRODUCTION
TITRE 1ER : EVALUER « LES » DANGEROSITES
Chapitre 1 : Des outils d’évaluation plus performants
Section 1 : L’expertise judiciaire
I. Le constat
I.1. La crise de l’expertise psychiatrique
I.1.1. Une demande croissante d’expertises
a. La multiplication des recours aux experts psychiatres.
b. L’extension du champ d’application de l’expertise psychiatrique.
I.1.2. Une démographie dégradée
a. Sur le plan quantitatif
b. Sur le plan qualitatif
I.1.3. Un statut peu attractif et des conditions d’exercice difficiles
a. La rémunération
b. Les conditions d’exercice
I.2. Le développement de l’expertise psychologique
I.2.1. Une autonomie d’expertise acquise récemment
I.2.2. La nécessité de veiller à la complémentarité des expertises psychiatriques et des expertises psychologiques
II. Les préconisations
II.1. Réformer la fonction d’expert
II.1.1. Revaloriser le statut de l’expert et perfectionner sa formation
a. Le recrutement des psychiatres
b. Développer la formation des psychiatres en psychiatrie médico-légale
c. Changer des conditions pratiques de réalisation des expertises qui peuvent apparaître dissuasives pour de nombreux experts
II.1.2. Repositionner l’expertise psychologique et renforcer la formation des psychologues
a. Repositionner l’expertise psychologique
b. Une plus grande qualification des formations des psychologues
II.1.3. Identifier et favoriser un cursus universitaire et professionnel en psycho-criminologie
II.2. Mieux garantir la qualité des expertises
II.2.1. Redéfinir les missions assignées à l’expert psychiatre
a. Adapter la mission assignée à l’expert psychiatre selon la phase de la procédure.
b. Recentrer les questions posées à l’expert psychiatre
II.2.2. Développer les méthodes et techniques d’aide à l’évaluation de la dangerosité criminologique
a. Présentation des méthodes et techniques d’évaluation de la dangerosité
b. La nécessité d’élaborer des outils d’évaluation associant entretien clinique et méthodes actuarielles
Section 2 : Les fichiers et bases de données
I. Les fichiers existants
I.1. Un foisonnement de fichiers
I.1.1. Les fichiers judiciaires :
a. Le casier judiciaire
b. Le F.A.E.D. et le F.N.A.E.G.
c. Le F.I.J.A.I.S.
d. Le bureau d’ordre national
I.1.2. Les fichiers des services enquêteurs et des services administratifs
a. Le S.T.I.C. et JUDEX
b. SALVAC et ANACRIM
c. Les fichiers en matière d’armes
I.1.3. Le fichier des autorités sanitaires
a. HOPSY : fichier départemental de données de nature administrative sur les hospitalisations sans consentement
b. Le projet de fichier des hospitalisations d’office prévu dans le projet de loi « prévention de la délinquance » présenté en Conseil des Ministres le 28 juin 2006
I.2. La nécessaire amélioration des fichiers et des outils existants
I.2.1. L’adéquation des moyens aux ambitions
a. Assurer l’efficacité des outils existants
b. Assurer la mise en application d’outils indispensables
I.2.2. La question de l’opportunité du droit à l’oubli en matière de dangerosité criminologique
a. Limiter les effets du droit à l’oubli pour les crimes les plus graves
b. Aggraver les mesures de sûreté accompagnant l’inscription au F.I.J.A.I.S.
I.2.3. L’absence d’interconnexions et d’approche pluridisciplinaire
a. L’interconnexion des fichiers limitée et encadrée
b. Des interconnexions nécessaires
II. La nécessaire création d’un outil complémentaire : le Répertoire de Données à caractère personnel Collectées dans le cadre des Procédures Judiciaires (R.D.C.P.J.)
II.1. Le principe du Répertoire des Données à caractère personnel Collectées dans le cadre des Procédures Judiciaires (R.D.C.P.J.)
II.2. Les avantages procurés par le R.D.C.P.J.
II.3. Le contenu du R.D.C.P.J.
II.3.1. Les documents devant figurer au R.D.C.P.J.
II.3.2. Les personnes et les infractions visées
II.4. Le fonctionnement du R.D.C.P.J.
II.4.1. L’alimentation du R.D.C.P.J.
II.4.2. La consultation du R.D.C.P.J.
II.4.3. La conservation des données
II.4.4. Les droits reconnus à la personne
II.5. La mise en Å“uvre du R.D.C.P.J.
II.5.1. La faisabilité technique
II.5.2. La phase transitoire
Chapitre 2 : De nouveaux cadres d’évaluation pluridisciplinaires
Section 1 : Les expériences de pluridisciplinarité en droit positif
I. Le Centre National d’Observation : un outil à renforcer
I.1. Le fonctionnement du Centre National d’Observation
I.1.1. La mission du Centre National d’Observation
I.1.2. Le champ de compétence du Centre National d’Observation
I.1.3. L’approche pluridisciplinaire
a. La composition
b. Les méthodes d’évaluation
I.2. La nécessité de créer des Centres Régionaux d’Observation
II. Les commissions pluridisciplinaires des mesures de sûreté
Section 2 : La nécessité de créer des commissions pluridisciplinaires d’évaluation de la dangerosité
I. Le principe des commissions pluridisciplinaires d’évaluation de la dangerosité
I.1. La nécessité de créer des structures pluridisciplinaires
I.2. Une extension des commissions pluridisciplinaires des mesures de sûreté
II. Le fonctionnement des commissions pluridisciplinaires d’évaluation de la dangerosité
II.1. La composition des « commissions pluridisciplinaires d’évaluation de la dangerosité »
II.1.1. Les enjeux
II.1.2. Les préconisations
II.2. L’organisation des « commissions pluridisciplinaires d’évaluation de la dangerosité »
II.2.1. Le statut juridique des commissions
II.2.2. Le cadre d’intervention des « commissions pluridisciplinaires d’évaluation de la dangerosité »
a. L’exigence d’une réquisition judiciaire
b. Le champ de compétence des « commissions pluridisciplinaires d’évaluation de la dangerosité »
c. La procédure devant les « commissions pluridisciplinaires d’évaluation de la dangerosité »
d. L’avis des « commissions pluridisciplinaires d’évaluation de la dangerosité »
II.2.3. Les moyens de mise en Å“uvre des « commissions pluridisciplinaires d’évaluation de la dangerosité »
TITRE 2 : TIRER TOUTES LES CONSEQUENCES D’UN CONSTAT DE DANGEROSITE
Propos Liminaires : La Notion de Mesure de Surete
I. Définition et origines de la notion
II. Applications de la notion en droit positif
III. Distinction des mesures de sûreté et des peines
III.1. Les facteurs d’unité du régime des sanctions pénales
III.2. Les facteurs d’autonomie du régime des mesures de sûreté
Chapitre 1 : La prise en charge des irresponsables pénaux
Section 1 : L’imputabilité de l’infraction
I. Rappel des préconisations de la Commission santé -justice
II. Les préconisations adaptées aux projets de réforme de la procédure pénale
Section 2 : Les conséquences de la décision d’imputabilité
I. L’affirmation du principe de l’autonomie des champs de compétences et la nécessité d’articuler les décisions des autorités judiciaires avec celles des autorités administratives
II. Le renforcement de la prise en charge sanitaire
Chapitre 2 : Les mesures à l’encontre des personnes responsables pénalement
Section 1 : Les mesures en milieu ouvert
I. Le suivi socio-judiciaire : état et préconisations
I.1. Les préconisations de la « commission Santé - Justice »
I.2. Les améliorations de la loi du 12 décembre 2005
I.2.1. L’extension du champ d’application du suivi socio-judiciaire
I.2.2. La modification du contenu du suivi socio-judiciaire
I.2.3. Les préconisations
II. Les innovations de la loi du 12 décembre 2005
II.1. La surveillance judiciaire
II.1.1. Les préconisations de la Commission Santé - Justice
II.1.2. La surveillance judiciaire instaurée par la loi du 12 décembre 2005
a. Nature de la mesure
b. Le prononcé de la mesure
c. Le contenu de la mesure
II.2. Le placement sous surveillance électronique mobile
II.2.1. Les préconisations de la Commission Santé - Justice
II.2.2. Le placement sous surveillance électronique mobile dans la loi du 12 décembre 2005
a. La nature de la mesure
b. Le prononcé de la mesure
c. L’exécution de la mesure
III. La création d’une mesure de « suivi de protection sociale »
III.1. La nécessité de créer une mesure de « suivi de protection sociale ».
III.1.1. Une recommandation toujours d’actualité de la Commission Santé - Justice
III.1.2. Le constat d’une carence persistante dans les outils de prévention de la dangerosité
III.1.3. Les pratiques étrangères
III.2. Nature et régime de la mesure de « suivi de protection sociale »
a. Les personnes visées
b. L’autorité compétente pour le prononcé de la mesure
c. La procédure tendant au prononcé de la mesure
d. La durée de la mesure
e. Le contenu de la mesure
f. L’exécution de la mesure
Section 2 : En milieu fermé
I. La prise en compte de la dangerosité et les peines privatives de liberté
I.1. La prise en compte de la dangerosité au moment du prononcé de la peine
I.1.1. La réclusion criminelle à perpétuité
I.1.2. La période de sûreté
a. Définition et portée de la notion
b. La période de sûreté de plein droit
c. La période de sûreté facultative
I.2. La prise en compte de la dangerosité dans l’exécution de la peine
I.3. La prise en compte de la dangerosité dans l’aménagement de la peine
I.3.1. L’affirmation du principe
I.3.2. L’étude d’un cas exemplaire : l’affaire Léger
a. Rappel des faits initiaux
b. La procédure de libération conditionnelle
c. L’intervention de la Cour européenne des droits de l’Homme
II. La création d’une mesure de sûreté en milieu fermé
II.1. Les exemples étrangers
II.1.1. Présentation des systèmes étrangers
a. Les Pays-Bas
b. Le Canada
c. L’Allemagne
II.1.2. Observations générales
II.2. La proposition de la Commission Santé - Justice : les C.F.P.S.
II.2.1. Rappel de la proposition
a. L’autorité compétente
b. La durée de la mesure
c. La structure d’accueil
II.2.2. Les critiques
II.3. La préconisation de la mission : une redéfinition du Centre Fermé de Protection Sociale
II.3.1. Le Centre Fermé de Protection sociale dans son principe
a. L’objet de la mesure
b. La faisabilité juridique de la mesure de sûreté en milieu fermé
II.3.2. Nature et régime de la mesure de sûreté en milieu fermé
a. Les personnes visées
b. L’autorité compétente pour le prononcé de la mesure
c. La procédure tendant au prononcé de la mesure
d. La durée de la mesure
e. Le contenu de la mesure
f. L’application de la nouvelle loi dans le temps
CONCLUSION