Les pouvoirs publics refusent de reconnaître l’étendue de l’épidémie de sida en prison : les mesures de prévention restent dérisoires. En revanche, les soins aux détenus malades se sont améliorés, grâce à la signature de conventions avec les hôpitaux.
État des lieux avec Hervé Robert, permanent du groupe prison à AIDES Ile-de-France.
Remaides : Quelle est l’ampleur de l’épidémie en prison ?
Hervé Robert : Les chiffres officiels (2 % de prisonniers séropositifs) ne sont pas fiables. Il suffit de constater (...)