lu | ma | me | je | ve | sa | di |
---|---|---|---|---|---|---|
29 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 |
7 | 8 | 9 | 10 | 11
|
12
|
13 |
14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 |
21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 |
28 | 29 | 30
|
31
|
1 | 2 | 3 |
Visages défendus aborde la sortie de prison à travers notre perception des personnes détenues. Le film s’interroge avec les personnages sur les effets de la représentation fantasmée qu’en donne l’institution au moment de reprendre place dans la société. Quelle est la part du regard de l’autre dans la dite réinsertion ? En quoi ces visages occultés seraient-ils subversifs ?
"Les Images des détenus" Projection de cinq court-métrages - La soirée débute avec des court-métrages réalisés dans trois prisons (Italie, Espagne, France) entre 2010 et 2013, dans le cadre du projet "Images en mémoires, images en miroirs" mené par Lieux Fictifs. Ces films posent la question de la représentation et du regard sur le monde de la personne détenue.
Dans le cadre de la soirée avec Bernard Bolze, fondateur de l’Observatoire International des Prisons. En partenariat avec les Bancs Publics.
Après avoir fait "A côté", sur les familles de détenus, me voilà passée de l’autre côté du mur. J’ai suivi le contrôle général des lieux privatifs de liberté en prison, dans les hôpitaux psychiatriques...
Stéphane Mercurio a suivi une quinzaine de contrôleurs des Lieux de Privation de Liberté. Pendant ces quelques semaines d’immersion à leurs côtés, au coeur des quartiers disciplinaires, dans les cours de promenade ou dans le secret des chambres d’isolement, un voile se lève sur l’enfermement et la réalité des droits fondamentaux en ces lieux.
Une soirée avec Stéphane Mercurio - En partenariat avec les Bancs Publics
Des femmes qui attendent, qui se font belles, qui se remontent le moral, qui craquent parfois espèrent toujours.
Dans la petite maison de l’association Ti-Tomm, accolée au mur de la prison des hommes à Rennes, on attend l’heure du parloir. Les familles arrivent à l’avance, toujours. Quelques secondes de retard, et la porte de la prison restera fermée. On vient une, deux, trois fois par semaine, chaque semaine, pendant des mois voire des années. Ce sont majoritairement des femmes ; ces pénélopes des temps modernes vivent au rythme de leur homme à l’ombre. Le temps est suspendu, la vie comme arrêtée. L’arbitraire de la prison, les transferts, les interdits sont leur quotidien.
En faisant le choix de rester résolument « à côté » de la prison - du côté des familles - le film propose paradoxalement une approche éminemment frontale de ce qu’est la réalité carcérale.
La prison en creux. La vie sans l’autre. Mais sûrement pas à côté de la vie.
Une prison sans cellules, sans gardiens, sans détenus. Une prison dans la prison. La réalisatrice a filmé l’espace d’attente des femmes et parents de détenus. Une parenthèse d’attente sans fin, d’espoir et de désespoir. Tout en finesse, À côté nous plonge dans l’univers carcéral et sa féroce réalité. Une évocation frontale des dysfonctionnements de l’enfermement.
Une soirée avec Stéphane Mercurio - En partenariat avec les Bancs Publics