Publié le vendredi 21 décembre 2007 | http://prison.rezo.net/2007-poletti-berengere-deputee,10237/ 13ème législature Texte de la REPONSE : Depuis la mise en oeuvre de la réforme des soins aux personnes détenues en 1994, on constate une amélioration indéniable de la qualité des soins en milieu pénitentiaire. Un ratio national, revalorisé dans le nouveau guide méthodologique annexé à la circulaire du 10 janvier 2005, permet de financer les moyens en personnel et notamment les vacations de spécialistes. Ces ratios ne sont qu’indicatifs et constituent un effectif minimal. En effet, les besoins de santé des personnes détenues varient selon le type d’établissement pénitentiaire et le caractère urbain ou rural du lieu d’implantation. L’attractivité plus ou moins importante du lieu d’exercice vis-à-vis des professions de santé est également un facteur de brouillage qui influe sur l’offre. Les locaux et les surfaces mises à disposition des établissements de santé à l’intérieur des établissements pénitentiaires interfèrent également dans l’offre de soins au niveau de l’unité de consultation et de soins ambulatoires (UCSA). Aussi, lorsque les examens ou les soins requis ne peuvent être délivrés en milieu pénitentiaire, il appartient à l’établissement de santé signataire du protocole d’organiser la prise en charge sanitaire de la personne détenue, qu’il s’agisse de consultations, d’examens spécialisés ou d’hospitalisation. Conformément aux dispositions de l’article R. 6112-19 du code de la santé publique, l’établissement de santé organise l’accès des personnes détenues à l’ensemble des consultations ou aux examens qui n’ont pas pu être réalisés à l’UCSA. Il les assure lui-même chaque fois que son plateau technique et son niveau de spécialisation le permettent. Dans les autres cas, l’établissement de santé passe une convention avec l’établissement hospitalier le plus proche permettant de répondre aux besoins de santé de la personne détenue. Ces indications sont mentionnées dans le guide méthodologique cité ci-dessus et l’établissement de santé est tenu de s’y référer. La réalisation de ces consultations en milieu hospitalier nécessite une étroite collaboration avec le responsable de l’établissement pénitentiaire, notamment au regard de la question des escortes. |