Publié le jeudi 5 décembre 2002 | http://prison.rezo.net/11-octobre-2002-questions/ QUESTIONS IMPERTINENTES Pourquoi l’actuel président, membre du CA de l’association depuis des années, n’a-t-il rien engagé comme poursuite (sanctions professionnelles ou dénonciation judiciaire) puisqu’il a été lui-même directeur de l’I.E.M. en 1999-2000 ? Pourquoi la première sanction arrive-t-elle en même temps que la nouvelle directrice et alors qu’une section syndicale se constitue dans l’établissement et que la délégation syndicale CFDT est confiée par le Syndicat Santé-Sociaux de la Sarthe à notre collègue ? Pourquoi le président a-t-il attendu qu’une plainte de parent parvienne aux autorités judiciaires pour réagir à son tour ? Quel rapport faut-il faire entre le signalement effectué par un parent à l’association « Respect pour tous » et son élection simultanée au Conseil d’Administration de l’ADIMC ? Pourquoi les enseignants de l’IEM ont-ils transformé en 2002, l’analyse anonyme des dysfonctionnements institutionnels transmise à la direction en 1997, en liste de faits accusatoires ciblant personnellement et uniquement notre collègue ? Pourquoi dans certains témoignages initialement écrits par les parents à la demande de l’association, incriminant notre collègue, au moment des dates citées elle n’était pas présente sur les lieux des faits ? Comment ne pas électrocuter un enfant ou au minimum provoquer le court-circuit du fauteuil roulant électrique si on balance une bassine d’eau sur un enfant ainsi immobilisé ? Comment expliquer, qu’à la réception d’une lettre soi-disant anonyme de la part de la direction de l’IEM, tous les parents sollicités ont compris qu’il s’agissait de notre collègue et que c’était contre elle qu’il fallait témoigner ? Comment un parent peut-il interpréter les gestes désordonnés de son enfant non parlant comme un traumatisme subi par notre collègue ? Comment faire tenir un fauteuil roulant électrique dans un placard, pour y punir un enfant ? Comment un parent peut-il interpréter les pleurs d’un enfant et son refus de retourner au centre comme un signe de maltraitance de la part de notre collègue ? Comment peut-on délibérément accuser aujourd’hui une collègue, concernant des faits, s’ils sont réellement prouvés et qui ne peuvent que s’être déroulés aux yeux de tous, (en connaissant l’établissement et le mode de fonctionnement) dorénavant qualifiés d’actes de barbarie et de tortures, sans être soi-même poursuivi pour complicité ou non dénonciation de crime ? Comment est-il possible que des enfants, dont le handicap ne permet pas un passage rapide aux toilettes avant le départ de l’établissement et dont la retenue urinaire reste très difficile à gérer pour eux comme pour les parents et les encadrants, arrivent chez eux après un temps de transport relativement long (souvent plus d’une heure sur les petites routes sarthoises) sans que de temps à autre ils se soient souillés ? Pourquoi ne trouver et retenir contre notre collègue qu’une quinzaine de témoignages, alors que depuis 20 ans de travail ce sont des dizaines et des dizaines d’enfants qui sont passés sur son groupe et qui en ont gardé un tout autre souvenir. Pourquoi ne pas retenir le témoignage de parent qui accuse l’établissement de mauvais traitement à leur enfant et qui ne concerne pas notre collègue ? Pourquoi depuis un signalement fait par l’association « Respect pour tous » en janvier 2002, signalement fait au Procureur de la République du Mans, à la DDASS aucune action n’a été entreprise par les organismes officiels ? Pourquoi en septembre 2002 cette brutale accélération qui a abouti à l’incarcération de notre collègue pour « Actes de barbarie et tortures » ? Serait-ce la présence dans notre département de membre du gouvernement depuis juillet 2002 ?
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