Par trois fois l’administration pénitentiaire avait oublié de distribuer à un prisonnier de Clairvaux son repas. Celui-ci a dû faire usage de ses cantines, lui occasionnant tant un préjudice matériel que moral. L’administration a commis une faute et a été condamné à rembourser au prisonnier les aliments qu’il a dû utiliser et à lui verser une indemnité pour le préjudice moral subi.