Un homme incarcéré à la Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis et y ayant exercé les fonctions d’auxiliaire de classe III, avait demandé à être indemnisé du préjudice subi en raison de la méconnaissance par l’administration pénitentiaire des dispositions relatives à la rémunération du travail des personnes détenues.
Après avoir refusé une proposition du ministre de la justice à hauteur de 1241,99 euros, l’intéressé a effectué un recours devant le Tribunal Administratif (TA) de Versailles.
Ce dernier, après avoir rappelé les dispositions du code de procédure pénale, a accordé au requérant la somme de 2891,05 euros au titre de son préjudice financier.
Puis, estimant que l’intéressé avait également subi un préjudice moral du fait de cette sous-rémunération, le TA lui a accordé 1000 euros au titre du préjudice moral.