Par demande en date du 19 mai 2003, M. Jean-Michel X. a sollicité auprès du directeur du centre de détention d’Uzerche où il était incarcéré de se voir délivrer une copie de sa fiche pénale.
Cette demande étant restée sans réponse, il a effectué un recours auprès du Tribunal administratif de Limoges qui y a fait droit.
Si pour une question de procédure, le Conseil d’Etat a annulé le jugement de première instance, sur le fond, la juridiction suprême a statué dans le même sens, estimant qu’il n’était en l’espèce pas prouvé que « la communication de la fiche pénale de M. X porterait atteinte à la sûreté de l’Etat, à la sécurité publique ou à la sécurité des personnes ».