De faux avis psychiatriques auraient été établis pour justifier des sanctions contre des détenus.
C’était en mars 2005, à la prison d’Aix-Luynes (Bouches-du-Rhône), un détenu a foncé sur François Arnaud, son psychiatre, le chef de service du Spad . « Il était fou de colère, raconte le médecin, il m’a lancé : "C’est scandaleux, vous avez violé le secret médical et en plus vous avez dit n’importe quoi !" »
A sa grande stupeur, le médecin découvre l’imprimé que lui tend son patient et intitulé « rapport (...)