Le travail à l’ombre en pleine lumière
Une ex-détenue pose la question de la rémunération du travail en prison.
Violette Martinez définit elle-même son combat « de pot de terre contre le pot de fer ». Détenue pendant deux ans et demi à la prison des Baumettes, à Marseille, elle avait, à sa sortie, assigné devant le conseil de prud’hommes de Marseille une des sociétés « concessionnaires » de l’administration pénitentiaire, pour laquelle elle travaillait. S’étant vu confier la tâche spécifique de « contrôler (...)