« Cellule 223. Vendredi 12 h 30.
Cellule 223. C’est là que j’habite, c’est là que je t’attends. Au moment de décrire un peu pour les yeux de ton cœur, j’y renonce. Décrit-on une cellule, cet étau de béton de fer et de contraintes aux dents féroces qui mordent l’âme et le corps, et ou seulement ce qui vient de l’extérieur a le pouvoir de faire de la lumière ? Ça ne voudrait rien dire que je dise le lit solitaire, le lavabo, le placard, l’exiguïté, le mur-souffrance le gris-misère jaune pisseux sur lequel j’ai (...)