Arrêt de la 2ème section de la Cour en date du 11 avril 2006 :
La Cour européenne des droits de l’homme, n’a pas jugé que la détention de Lucien Léger, qualifiée pourtant « exceptionnellement longue », soit, en raison de sa condamnation (la perpétuité) et celle qu’il a réellement exécutée (41 ans), contraire au droit à la liberté (article 5 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui interdit les détentions arbitraires) ni qu’elle constitue un traitement inhumain ou dégradant (au sens de l’article (...)