Monsieur HELHAL est lourdement handicapé. Il a sollicité une suspension médicale de peine qui lui a été refusée. La Cour européenne des droits de l’homme a jugé que eu égard au handicap du requérant, la France a porté atteinte à la dignité humaine de celui-ci en ne lui garantissant pas des conditions d’incarcération compatibles avec son handicap.
Monsiuer HELHAL avait également saisi la Cour européenne des droits de l’homme en ce qu’il considérait que dès lors que ses conditions d’incarcération ne garantissaient pas le respect de sa dignité, il devait pouvoir bénéficier d’une mesure d’aménagement de peine.
Or, selon la Cour, "Ce n’est pas la question de la capacité du requérant à purger sa peine que pose la présente affaire mais celle de la qualité des soins dispensés, et notamment celle de savoir si les autorités nationales ont fait ce qu’on pouvait raisonnablement exiger d’elles pour lui prodiguer la rééducation dont il avait besoin et lui offrir une chance de voir son état s’améliorer."(§55)