Le 31 mars 2010, avant l’aube, une perquisition fut effectuée au domicile de Monsieur Gutsanovi, en présence de sa femme et de ses filles de 5 et 7 ans, par des policiers cagoulés et armés. Les requérants ont fait valoir que cette intervention musclée avait eu des répercussions psychologiques, notamment sur les deux fillettes, et que la famille avait donc subi un traitement dégrdant au sens de l’article 3 de la Convention.
La Cour, après avoir rappelé que “l’article 3 ne prohibe pas le recours à la (...)